Particularités
Milena est né au sein d'une famille aisée. Son père possède une des plus importantes usines de Sanctum-sur-mer, et malgré la corruption de la ville et la présence de la Team Rocket, ses activités ont toujours été légales. En même temps, sa femme était inspectrice de police. La jeune Kotova a pu grandir sainement, sans manquer de rien. Ce n'est pas pour autant qu'elle était une fille à papa, une princesse ayant tout ce qu'elle désire. Au contraire, son éducation fut stricte, cela fut accentué par sa solitude d'être l'unique enfant, et de ne pas avoir le droit de recevoir ses amis dans le domaine familial.
Sa jeunesse fut rude, dirigée par la main de fer de sa mère qui pouvait aussi s'avérer être une femme douce. Kathia se montrait sévère pour que sa fille ne tombe pas dans les noirceurs de la ville, mais aussi pour qu'elle devienne comme elle : un agent de police. Formée à des sports de combat et à des arts martiaux dès lors qu'elle fut capable de donner un coup, sa mère l'a durement entrainé pour qu'elle devienne la meilleure. Si bien qu'aujourd'hui, ces mécanismes sont devenus des habitudes, des automatismes, des réponses instinctives. Cela rend compliquées les interactions de Milena avec les autres, notamment physiques. Elle déteste être touchée, c'est à vos risques et périls.
Bravant les interdits de sa mère, Lilith tomba amoureuse d'un garçon de son âge durant son adolescence. À 18 ans, elle tenta de faire une fugue avec son amoureux, et ce fut fructueux plusieurs mois. Mais la jeune femme tomba enceinte, elle était perdue, ne savait plus quoi faire. Son affolement la précipita à avorter et à retourner auprès de ses parents, coupant ainsi les ponts avec le père de son enfant. Il fut le seul homme qu'elle s'autorisa à aimer, même aujourd'hui encore.
Au début, elle n'aspirait pas à être un agent de police. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, même si elle écoutait sa mère. Son rêve était de voyager dans le monde pour rencontrer voire même capturer tous les pokémons. Cette ambition fut brisée lorsqu'elle revint chez ses parents après sa fugue : sa mère avait été blessée par la Team Rocket lors d'une opération. Plus jamais elle ne fut capable de marcher. Milena, qui était déjà abattu par son avortement, décida de poursuivre l'idéal de sa mère et de mettre un terme aux agissements de cette organisation malsaine.
Pour ne pas attiser la flamme de son souhait déchu, la blonde fit le choix de ne pas impliquer les pokémons dans sa vendetta et de se séparer le plus possible de ces êtres, pensant qu'ils ne feraient que la divertir et la faire dévier de son chemin. Lors de ses premiers pas en tant qu'agent, elle se rendit compte que ce n'était pas possible et elle en paya le prix fort : une brûlure dans le dos. Elle devait combattre le feu par le feu, elle n'avait pas le choix. Son amour pour les pokémons n'allaient pas la ralentir, mais l'aider dans sa quête.
Même si elle peut paraître froide et fermée, Milena n'en a pas moins le cœur sur la main. Toujours prête à se sacrifier, à venir en aide et à protéger les autres, elle préfère seulement ne pas parler d'elle et de ses sentiments. Tout comme elle considère les pokémons comme des humains, des entités dotées d'émotions, elle le garde pour elle. Ces bêtes sont probablement ses plus grands confidents, puisqu'ils ne peuvent pas parler.
La Kotova prend à cœur son métier d'agent des forces de l'ordre. Si bien, qu'on a l'impression qu'elle porte toujours un poids sur ses épaules, qu'elle se blâme à chaque erreur et accident, et qu'elle veuille intervenir à chaque opération. Un cas du syndrome du sauveur, même si elle ne cherche pas forcément la reconnaissance, mais la justice. Elle n'hésitera pas à prendre les décisions les plus dures, avec les conséquences que cela peut entraîner, pour l'intérêt commun. Elle est dévouée, certes, mais un peu trop. Ses supérieurs lui ont déjà reproché, mais rien n'y fait. À force, elle finira par se blesser gravement comme sa mère.
Alors qu'elle avait 30 ans, et déjà plusieurs années en tant qu'agent derrière elle, elle fut injuriée dans un accident de voiture lors d'une course-poursuite. Les blessures étaient importantes, mais soignables. Malheureusement, Milena était victime d'une séquelle à long terme : le choc entraîna une lésion cérébrale qui affecta sa vision. Les médecins parlèrent d'achromatopsie, l'absence totale de vision des couleurs. Elle ne pouvait y voir qu'en noir et blanc. Cela ne l'empêcha pas de continuer son métier une fois rétablie. On lui prescrivit des verres filtrants, pour qu'elle puisse percevoir une once de teinte de couleur ainsi que des lunettes de soleil qu'elle est obligée de porter étant donné que cela l'a rendu quelque peu photophobe.
Il y a trois ans, elle a été approchée par la brigade anti-team rocket. Une aubaine pour elle, quand on connaît ses motivations. Cet engagement lui valut de parcourir le monde et de ne pas se cantonner à Sanctum, d'aller là où on l'envoyait. Même si c'était déjà le cas auparavant, elle rentrait toujours. Mais depuis la brigade, elle n'est plus jamais passée voir ses parents. Cette escouade représente tous ses efforts, elle a l'impression de toucher son but du bout des doigts et elle ne peut se distraire.
Milena est une droguée, une addicte. Sa came ? L'adrénaline. L'action, le danger la fait vivre. C'est aussi pour cela que le métier d'agent lui sied à merveille. Si les risques ne viennent pas à elle, elle va les chercher. À toujours jouer avec le feu, elle finira par se brûler. Mais en attendant, elle cherche ses limites, seule. Dans le cadre des missions, jamais elle n'ira mettre en danger ses coéquipiers ou des innocents. En dehors du travail, elle aime pratiquer des sports extrêmes. Escalade, base jump, plongée libre, elle teste tout, et elle adore ça.
Sa peur la plus grande ? La claustrophobie. Plusieurs fois, elle en a fait des cauchemars, et depuis son accident ces derniers deviennent plus angoissants. Elle déteste les espaces confinés, clos, l'enfermement. C'est sa faiblesse, même avec son entraînement, elle n'a jamais pu surmonter cela. Milena a toujours besoin de voir une porte de sortie, de ne pas être bloquée, d'avoir de l'espace pour manœuvrer.